La FSFE devient un observateur de l'OMPI (WIPO)
L'Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) est l'une
de 16 institutions spécialisées des Nations Unies qui traite
principalement des politiques globales accordant des monopoles sur la
connaissance et autres "virtualités." Ces politiques filtrent jusqu'aux
législations locales, façonnant l'humanité dans son approche d'une
société basée sur la connaissance.
Actuellement des menaces pèsent sur la liberté de notre société et de
notre économie dans la société basée sur la connaissance -- issues de la
Directive Européenne sur les Droits d'Auteurs (EUCD) sur l'extention de
la brevetabilité -- ayant pris racine ne serait-ce qu'idéologiquement au
niveau de l'ONU et au-delà de toute discussion lorsqu'il sont finalement
passés dans les lois nationales. Cela laisse un tout petit espace à la
tentative de limiter le mal et ses effets préjudiciables.
Pour cette raison, la FSFE a demandé à ce que lui soit accordé le statut
d'observateur de l'OMPI en 2003, celui-ci confirmé par l'Assemblée des
Etats membres de l'OMPI du 27 septembre au 5 octobre 2004.
Dans l'espace du projet de l'équipe FSFE WIPO [1], la FSFE travaillera
avec d'autres acteurs pour faire évoluer l'OMPI d'une organisation
uniquement orientée sur la monopolisation de la connaissance à celle
dont le but sera d'augmenter la richesse intellectuelle de toute
l'humanité à l'aide d'une palette d'outils plus flexible, plus durable
et efficace. [2]
"Chaque fois que la Société Civile a tenté d'aborder la question des
brevets, des droits d'auteur et des marques déposées lors du Sommet
Mondial des Nations Unies sur la Société de l'Information (WSIS), on
nous a dit que l'OMPI était bien l'endroit pour avoir ce genre de
discussions et opérer ces changements", explique Georg Greve, président
de FSFE.
Il continue : "si l'OMPI est bien l'endroit pour ça, alors c'est là que
nous devons participer pour préserver la liberté dans l'ère numérique."
Plus d'information peut être trouvée sur le site Web de la FSFE, à :
[1] http://fsfeurope.org/projects/wipo/
[2] http://fsfeurope.org/documents/wiwo.fr.html
La Free Software Foundation Europe
La Free Software Foundation Europe (FSF Europe) est une
organisation non gouvernementale et à but non lucratif dédiée à
tous les aspects du Logiciel Libre en Europe. L'accès au logiciel
détermine qui peut participer à l'ère numérique. Donc, les libertés
d'utiliser, de copier, de modifier et de redistribuer le logiciel -
telles que décrites dans la définition du Logiciel Libre -
permettent une participation égale à l'ère de l'information. Mettre
en garde contre ces problèmes, assurer la sécurité du Logiciel
Libre politiquement et légalement et donner aux personnes la
liberté en encourageant le développement du Logiciel Libre sont les
principales préoccupations de la FSF Europe qui a été fondée en
2001 comme étant l'organisation européenne soeur de la Free
Software Foundation aux États-Unis d'Amérique.
http://www.france.fsfeurope.org
--
Joachim Jakobs <jj at office.fsfeurope.org>
Attaché de Presse - FSF Europe (http://fsfeurope.org)
In der Roede 24, 64367 Mühltal (Tel: +49-179-6919565)
FSFE: La liberté n'a pas de prix, mais elle a un coût!
"La Free Software Foundation, durant ses 20 ans d'existence, a diffusé
et défendu la liberté dans la Société de l'Information -- que ce soit au
niveau d'un simple poste de travail ou devant la Cour européenne de
Justice au Luxembourg -- et nous sommes fiers de l'indépendance et de
l'intégrité que nous avons toujours maintenues" a déclaré le Président
de la Free Software Foundation Europe (FSFE) Georg Greve à propos de
l'accord entre Microsoft et la CCIA (Computer and Communication Industry
Association).
Comme l'a rapporté le Financial Times, Microsoft a acheté le retrait de
la CCIA du cas porté à la Cour européenne de Justice. La CCIA a
abandonné la Commission Européenne contre le versement de 20 millions de
dollards US, dont la moitié a été versée à son président Ed Black
personnellement.
"Microsoft a investi plus de 2,5 milliards de dollards US de manière à
prendre deux choses à SUN, Novell et la CCIA : la liberté à court terme
des entreprises et des consommateurs européens, et la possibilité pour
la Commission Européenne de réussir ses enquêtes contre les monopoles"
continue Greve. "Cela peut augmenter provisoirement leurs liquidités,
mais aux dépends des futures perspectives de marché". Par exemple, les
technologies de divertissement, les logiciels d'exploitation à bord des
véhicules et la téléphonie mobile.
La Free Software Foundation Europe insiste sur le fait qu'à chaque tour
de roue, le cercle vicieux sera plus difficile à rompre. A chaque fois
que l'on échoue à faire régner les lois anti-trust, Microsoft obtient
plus de ressources lui permettant d'exclure d'autres tiers
d'investigations ultérieures. Contrairement à la CCIA, Novel ou SUN, la
Free Software Foundation Europe ne peut pas être achetée, et continuera
à soutenir la Commission Européenne dans son travail.
"Ceux qui veulent une réactivation de la libre concurrence doivent
savoir qu'un apport de ressources conséquent ne détournera jamais
l'appui donné par la FSFE, comme cela s'est produit avec la CCIA. Notre
indépendance n'a pas de prix, mais elle a un coût. La seule chose
susceptible de nous freiner sera le manque de ressources dû à un manque
de soutien." termine Greve.
La Free Software Foundation Europe
La Free Software Foundation Europe (FSF Europe) est une
organisation non gouvernementale et à but non lucratif dédiée à
tous les aspects du Logiciel Libre en Europe. L'accès au logiciel
détermine qui peut participer à l'ère numérique. Donc, les libertés
d'utiliser, de copier, de modifier et de redistribuer le logiciel -
telles que décrites dans la définition du Logiciel Libre -
permettent une participation égale à l'ère de l'information. Mettre
en garde contre ces problèmes, assurer la sécurité du Logiciel
Libre politiquement et légalement et donner aux personnes la
liberté en encourageant le développement du Logiciel Libre sont les
principales préoccupations de la FSF Europe qui a été fondée en
2001 comme étant l'organisation européenne soeur de la Free
Software Foundation aux États-Unis d'Amérique.
http://www.france.fsfeurope.org
Microsoft sést acharné à proposer toute une série d'arrangements
financiers aux défenseurs de l'affaire déntrave à la concurrence de la
Commission Européenne, pour qu'ils se désistent. Après Sun
Microsystems, ce sont maintenant Novel et la CCIA qui ont accepté de
retirer leur plainte en échange de compensations financières.
A la lumière de ces derniers événements, la FSFE tient à renouveler son
SOUTIEN à la Commission Européenne au sujet de cette affaire déntrave
à la concurrence qui devrait faire jurisprudence et dont on attend une
décision très prochainement.
La liste des soutiens à lénquête peut diminuer, mais la FSFE et
l'Association pour l'Industrie du Logiciel et de l'Information (SIIA)
sont toujours partie prenante de cette affaire, et se battent au nom des
consommateurs européens. La détermination de la FSFE, ainsi que son
appui à la Commission, ne sont pas entamées par ces récents évènements.
« Tout l'argent du monde ne pourrait pas acheter notre retrait de cette
affaire. Mon client ne sést pas engagé dans cette affaire par intérêt
personnel. Notre but est d'aider la Commission à rétablir quelques-unes
des libertés du marché et de rétablir la concurrence disparue ces
dernières années », explique Carlo Piana, qui représente la FSFE dans
cette affaire.
"En coopération avec l'équipe de SAMBA, nous pensons avoir fait du très
bon travail jusqu'à présent et nous continuerons nos efforts pour le
bien de ceux qu'on oublie trop facilement apparemment -- les
développeurs de logiciels libres et les consommateurs européens", ajoute
Georg Greve, président de la Free Software Foundation Europe.
Georg Greve précise : "nous sommes entièrement financés par les dons, et
sommes engagés dans cette lutte parce que nous pensons que cést ce
qu'il faut faire pour nos soutiens et pour l'Europe. Nous ne renoncerons
pas à ce combat."
"Pour l'équipe de Samba, il s'agit de faire remonter le niveau du jeu,
et déncourager Microsoft à utiliser des standards ouverts d'utilisation
libre dans ses produits" a indiqué Volker Lendecke et John Terpstra de
l'équipe de Samba. "nous soutenons entièrement la FSFE et la Commission
Européenne dans leur démarche, et continuerons à mettre en lumière la
façon dont Microsoft a usé de sa position dominante pour empêcher
l'interopérabilité des logiciels et affaiblir la concurrence en Europe."
[1] http://www.novell.com/news/press/archive/2004/11/pr04076.html
[2] http://www.heise.de/newsticker/meldung/53028
La Free Software Foundation Europe
La Free Software Foundation Europe (FSF Europe) est une
organisation non gouvernementale et à but non lucratif dédiée à
tous les aspects du Logiciel Libre en Europe. L'accès au logiciel
détermine qui peut participer à l'ère numérique. Donc, les libertés
d'utiliser, de copier, de modifier et de redistribuer le logiciel -
telles que décrites dans la définition du Logiciel Libre -
permettent une participation égale à l'ère de l'information. Mettre
en garde contre ces problèmes, assurer la sécurité du Logiciel
Libre politiquement et légalement et donner aux personnes la
liberté en encourageant le développement du Logiciel Libre sont les
principales préoccupations de la FSF Europe qui a été fondée en
2001 comme étant l'organisation européenne soeur de la Free
Software Foundation aux États-Unis d'Amérique.
http://www.france.fsfeurope.org
1. Du WIPO au WIWO
2. Via Libre devient une organisation associée
3. FSFE à la LWE de Francfort
4. Autres apparitions publiques
5. FSFE observe la municipalité de Pavie
6. Engineering, l'intégrateur système italien a choisi la licence GNU GPL.
7. Dons via PayPal
1. Du WIPO au WIWO
Cherchant à approuver la déclaration de Genève, un groupe
d'organisations a déclaré son appui en préconisant l'idée d'une
"organisation mondiale de la richesse intellectuelle" à la place du
WIPO. Cette organisation étudierait de nouvelles pistes et réponses à la
problématique de la propriété intellectuelle, et ne se bornerait pas à
appliquer soigneusement son rôle d'enregistrement des brevets qui a
limité les monopoles sur la connaissance.
http://www.france.fsfeurope.org/documents/wiwo.fr.html
2. Via Libre devient une organisation associée
Fundación Vía Libre, un organisme pas convaincu par la capitalisation
de logiciels libres en Argentine, est devenu une organisation associée
de la FSFE. C'est le dernier point culminant d'une longue et productive
histoire de coopération entre les Européens et les communautés
latino-américaines de Logiciels Libres.
3. FSFE à la LWE de Francfort
La FSFE était à nouveau présente sur un stand à la LinuxWorld Expo de
Francfort cette année en Allemagne, où deux membres de Wilhelm Tux, une
organisation associée de la FSFE, sont venus se joindre à l'équipe.
4. Autres apparitions publiques
Lors d'une conférence appelée "E-Südtirol" à Bozen, en Italie, Georg
Greve s'est exprimé au sujet de "l'autonomie et de la liberté de la
connaissance dans la Société de l'information". Il a aussi participé à
plusieurs ateliers lors de cet évènement.
Peu après, Georg Greve a assisté à Berlin à la conférence du
"Zukunftsforum IT" organisée par le Handelsblatt, le journal économique
le plus influent d'Allemagne, pour parler des horizons du Logiciel
Libre.
Un peu plus tard, à Evora au Portugal, Georg Greve a fait une brève
présentation et a participé à une table ronde lors de la conférence
d'aLANtejo organisée par des étudiants de l'Université locale. Il a
également profité de l'occasion pour rencontrer plusieurs personnes de
la Communauté du Logiciel Libre au Portugal, en particulier
l'organisation ANSOL associée de la FSFE, afin d'intensifier la
coopération entre la FSFE et le mouvement portugais du Logiciel Libre.
Vers la fin du mois, Georg Greve a prononcé le discours d'ouverture de
l'événement BerLINux à Berlin, en Allemagne.
5. La FSFE vise la municipalité de Pavie
La municipalité de Pavie a annoncé qu'elle aidera à établir une nouvelle
structure de back-office dans les administrations publiques locales
italiennes. Ce logiciel sera financé par les banques privées, développé
par une compagnie italienne et distribué par Microsoft. La FSFE est
parvenue à se faire inviter en tant qu'observateur dans le groupe de
travail technique, où les caractéristiques du projet seront définies. La
section d'Italie suivra la question de près et informera la communauté
italienne.
6. Engineering, l'intégrateur système italien a choisi la licence GNU GPL.
La licence GNU GPL a été choisie par Engineering (www.eng.it), l'un des
plus grands intégrateurs italiens, pour la sortie de sa plate-forme
applicative SPAGO. Engineering a travaillé avec la FSFE pour s'assurer
que la licence a été bien appliquée et également pour l'inviter à faire
des observations sur l'administration du projet. Bien que le logiciel
soit tombé dans le piège de Java, la Section italienne était heureuse de
contribuer et espère voir plus de sociétés demander à la FSFE de
soutenir leurs entreprises.
7. Dons via PayPal
Le soutien du travail de la FSFE vient de devenir plus facile pour ceux
qui préfèrent contribuer par carte de crédit et/ou par l'intermédiaire
du service de PayPal. Une page Web où le don en ligne peut être fait
est disponible :
http://www.france.fsfeurope.org/help/paypal.fr.html
Vous pourrez trouver la liste de toutes les newsletters de la FSF Europe
à : http://www.france.fsfeurope.org/news/newsletter.fr.html